Découvrez l'histoire complète (résumé) de Slovaquie, dont la situation privilégiée a fait d'elle le lieu d'accueil d'innombrables peuples et cultures. Si vous lisez uniquement le gras, vous obtiendrez la version courte de l'histoire complète de la Slovaquie.
Histoire de la Slovaquie : table des matières
» La préhistoire de la Slovaquie actuelle
" Les Celtes
» La domination éphémère des Romains
» L'arrivée des premiers Slaves
» Les Francs qui formèrent (peut-être) le premier État slave
» La Grande Moravie et le premier empereur slave
» Parenthèse dans l'histoire de la Slovaquie : Les Magyars et le voyage de 5 000 ans
» La disparition de la Moravie et la naissance de la Hongrie
» Histoire de la Slovaquie dans le cadre de la Hongrie
» Table rase : Première Guerre mondiale et Première République
» L'un de chaux et l'autre de sable : la Tchécoslovaquie vendue à Hitler
» Jozef Tiso et la Deuxième République slovaque
" La Seconde Guerre mondiale
» La libération de la Tchécoslovaquie et la Troisième République
» Tchécoslovaquie communiste
» La révolution de velours
» Le divorce de velours
» Fin de l'histoire : La naissance de la Slovaquie
La préhistoire de la Slovaquie actuelle
Les premières traces d'origine humaine qui ont été trouvés dans la région de la Slovaquie actuelle Ils sont de la fin du paléolithique, il y a environ 100 000 ans. Le plus remarquable est le crâne d'un homme de Néandertal ce qui a été trouvé dans Ganovce (prononcé « Ganoutsé »). Dans le lien, vous pouvez accéder à la page du Géoparc de Ganovce.
une autre trouvaille intéressant est celui de ongle figurine de la déesse Vénus 7,6 cm de hauteur. Il a été trouvé à Moravany nad Váhom, dans l'ouest de la Slovaquie.. Cette Vénus est sculptée sur une défense de mammouth et est daté de 22800 avant JC.
Pour autant que l’on sache, l’agriculture ne s’est développée qu’environ 5 000 avant JC. Les premiers essais ont été trouvés dans la grotte Domica (prononcé «Domitsa«), dans le sud du pays. Ils sont constitués de haches en pierre, quelques outils et de plats. Hormis ces constats, la grotte a été inclus dans le liste de Patrimoine de l'humanité par l'UNESCO en 1995. Et le meilleur de tout, C'est ouvert au public !
Celtes
Les écrits des Romains apportent également leur contribution à l'histoire de la Slovaquie. D'après ce qu'ils disent, les Celtes sont arrivés en Slovaquie vers la 4ème siècle avant JC. Ils vivaient dans des colonies composées principalement de maisons en bois. Certains d'entre eux étaient fortifiés, comme celui de Bratislava aujourd'hui. On pense que depuis que les Celtes se sont installés dans la région, elle est habitée en permanence.
La domination éphémère des Romains
Depuis le premier siècle avant JC Les Romains commencèrent la conquête du territoire et ils expulsèrent progressivement les Celtes. Ces derniers maintinrent leurs positions au Nord jusqu'au IIe siècle après JC. Vers la fin du IVe siècle après JC L’Empire romain était déjà en déclin.. Ce fut une époque de nombreux mouvements puisque tandis que certains abandonnèrent un lieu, d'autres l'occupèrent en échappant aux tiers. À ce moment Des peuples tels que les Wisigoths, les Ostrogoths, les Lombards ou les Longobards et les Gépides traversèrent le territoire.L'arrivée des premiers Slaves
Il semble que les premiers slaves qui est intervenu dans l'histoire de la Slovaquie actuelle Ils sont arrivés entre le Ve et le VIe siècle. A cette époque, ils n’occupaient que 10% du territoire, et ils n’étaient pas belliqueux. Ils vivaient de l'agriculture et bétail. En outre, C'étaient des artisans qualifiés, notamment dans le domaine de la bijouterie et de la céramique.
Ils sont entrés en contact avec l'Empire franc mais, comme ils n'ont pas fait beaucoup de bruit, on a peu écrit sur eux concernant ce lieu et cette époque.
Déjà au milieu du VIe siècle, ils sont arrivés aussi les Avars d'Eurasie. C'était un peuple nomade qui en est venu à dominer une vaste région d'Europe à une époque de nombreuses guerres.
Il a été par les avares Quoi les Slaves ils ont arrêté de brûler leurs morts et ils ont commencé à les enterrer.
Le Franc qui a (peut-être) formé le premier État slave
Samo C'était un franc marchand qui a aidé les Slaves se rebeller contre les avares. En raison de sa capacité militaire, a été élu roi de l'union tribale entre les peuples slaves de l'Occident. Votre empire dura aussi longtemps que sa vie, jusqu'en 658. Cet empire Il était composé de tribus tchèque, slovaque, slovène et de Sorabes et son centre politique se situait quelque part entre la Moravie (aujourd'hui Tchéquie) et la Nitravie (aujourd'hui Slovaquie). Certains considèrent l'Empire de Samo comme le premier État slave de l'histoire.
Grande Moravie et premier empereur slave
La prochaine réunification des peuples slaves commença au VIIIe siècle. Déjà au 9ème siècle deux ont été formés principautés, celui de Moravie, sous Mojmir I (prononcé "Moymir"), et de celui de Nitra, commandé par Pribina. En 833 Mojmir chassèrent Pribina et unifié les deux principautés créant la Grande Moravie.
Il Empire morave pris de la force et a commencé à générer un important malaise dans le Empire franc, communauté de peuples germaniques qui finiront par dominer le territoire de la France actuelle (qui doit son nom audit empire), de la Belgique et des Pays-Bas. Depuis sa création, la Grande Moravie a dû faire la guerre pour tenter de conserver son indépendance vis-à-vis des Francs.
Quand Mojmir est mort en 846, Louis le Germanique (roi de l'Empire franc oriental) soutenu Rastislav, neveu de Mojmir, qui est devenu prince de Grande Moravie. Ce bientôt il a révélé contre le même Louis et j'ai obtenu le indépendance en 859.
» La contribution significative de Constantin (Cirilio) et Méthode dans l'histoire de la Slovaquie
Parmi les décisions de Rastislav, il y en a une qui a eu un impact significatif sur l'histoire de la Slovaquie. Même après avoir accédé à l'indépendance, le continu va et vient des missionnaires francs remis en question leur souveraineté. Pour cette raison, Rastislav demandé au pape Nicolas Ier pour lui envoyer missionnaires qu'ils connaissaient le langue slave.
Face au silence de Nicolas, peut-être motivé par sa crainte de contrarier les Francs, Rastislav a insisté. Dans ce cas, cependant, il a demandé à l'empereur Michel III de Byzance. En 863, ses prières furent exaucées et Miguel III lui ordonna au philosophe Constantin (avant de mourir il a changé son nom en Cirilio) déjà son frère, Méthode. Non seulement ils connaissaient la langue (pas encore fragmentée comme aujourd'hui) mais ils Constantin avait créé un alphabet pour le Slave. C'était le glagolitique, avant l'alphabet cyrillique.
Tous deux accomplirent une tâche titanesque pour la langue slave. D'un côté, Ils ont traduit divers ouvrages en slave et deEn revanche, ils réorganisèrent l'église. Ils commencèrent à utiliser la langue slave lors des cérémonies, laissant l'église déconnectée des Francs.
Sur la photo ci-dessous, vous pouvez voir une reconstitution de Pierre tombale de Baska (Basčanska ploča), qui date de l’an 1 100. C'est une de la preuve de l'écriture glagolitique Plus vieux qu'ils se connaissent. Il appartient à l'église Sainte-Lucie de Jurandvor, sur l'île de Krk, en Croatie.
» La Grande Moravie à son apogée
La stratégie de Rastislav Pour se débarrasser des missionnaires francs, elle travailla avec les ecclésiastiques. Au contraire, a suscité la colère de Louis le Germanicus, qui l'a repris avec les Moraves.
Face à la pression, le prince de Nitra, Svätopluk (prononcé "Svetopluk"), signé en 870 la paix avec les francs et il s'est reconnu comme son vassal dans le dos de Rastislav. Ce dernier était trahi et arrêté par Svätopluk lui-même et offert au fils de Louis le Germanique, Carloman de Bavière. Rastislav est mort entre les mains des Francs, dans d'étranges circonstances.
Profitant des conflits dynastiques provoqués par l'arrestation de Rastislav, Carloman de Bavière occupe la Grande Moravie et met Svätopluk au pouvoir. En 871 les Francs arrêtèrent Svätopluk affirmant qu'il avait rompu leur accord. La Grande Moravie se révolta alors contre les Francs. Pour une raison quelconque, les Francs ont décidé que c'était une bonne idée d'envoyer Svätopluk lui-même pour réprimer la rébellion... Curieusement, dès son arrivée en Grande Moravie, il s'est rangé du côté des rebelles. Finalement, le francs étaient définitivement chassés et Svätopluk pris le pouvoir de la Grande Moravie. Il détenait le titre de roi entre les années 871 et 894.
Le règne de Svätopluk est considéré comme un âge d'or de l'Empire de Grande Moravie. Même s'il finit par accepter de faire la paix avec les Francs et même de leur rendre hommage, a réalisé la plus grande expansion de l'empire.
» La morale non apprise et la fin de l'empire
Dit le légende Quoi, sur son lit de mort, Svätopluk eux cassé une branche à chacun de ses trois enfants. Après qu'ils l'ont fait, Il leur a demandé de casser trois branches ensemble les uns aux autres. La tâche Cela s'est avéré plus difficile et Svätopluk leur a demandé d'essayer ensemble..
La morale était que seul un Royaume-Uni et avec assez de force peut assurer l'ordre et la prospérité.
Pour ajouter l'insulte à l'injure à la légende, il n'existe aucune preuve que le troisième fils de Svätopluk ait réellement existé.
Dans ce cas Svätopluk n'a pas atteint son objectif et de le royaume était divisé à sa mort, en 894. Tel fut le malheur que son fils Mojmir II a fini par prendre sa part du royaume à l'autre fils, Svätopluk II, marquant une étape importante dans l’histoire de la Slovaquie.
Parenthèse dans l'histoire de la Slovaquie : Les Magyars et le voyage de 5 000 ans
Compte tenu de son importance vitale, nous ne pouvons pas expliquer l'histoire de la Slovaquie sans nous arrêter brièvement pour présenter les Magyars ou Hongrois. C'est un village qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'Europe, mais dont l'origine n'est pas connue avec certitude.
» Hypothèses sur les origines
D’une part, l’une des théories les plus acceptées est que Le hongrois est, avec le finnois et l'estonien, ongle Langue finno-ougrienne, une des familles de Langues ouraliennes. Il faut tenir compte du fait que la parenté linguistique, dans ce cas, n'implique pas de proximité ethnique ou génétique.
D'autre part, A été trouvé colonies des villes du 4ème millénaire avant JC qui aurait pu parler des langues finno-ougriennes (ougriennes ou finno-ougriennes) À l'est des montagnes de l'Oural. On pense que ces tribus Quoi Ils pourraient être les ancêtres des Hongrois.
Plus tard, vers 2000 avant JC, des colonies ont été découvertes dans la steppe forestière de Sibérie. Vers 1500 avant JC, ces peuples commencèrent à se consacrer à l'élevage de chevaux. Au fil du temps, l’équitation devient l’un de ses atouts.
» Changement climatique, guerres et migrations
Vers le 1er millénaire avant JC, il y a eu un changement climatique qui a encouragé les tribus ougriennes du nord (nord) à émigrer. Les peuples du Sud, en revanche, ne sont pas partis. Ces tribus du sud sont les précurseurs de l’ethnie magyar. Il s’agissait essentiellement de tribus nomades vouées au pastoralisme, et ils séjournèrent plusieurs siècles dans les steppes du sud-est de l’Oural.
Déjà aux IVe et Ve siècles, ces tribus pré-hongroises se sont déplacées à l'ouest des montagnes de l'Oural, jusqu'à la région aujourd'hui connue sous le nom de Bachkortostan.
Son prochain geste fut au 8ème siècle. A cette époque, un une partie de la population est allé à proximité de la rivière Don, où ils sont devenus subordonnés au kaganate Khazar.
Sur le année 830 Une guerre éclata entre les Khazars. Une des conséquences de cette guerre c'était le départ des Magyars, avec quelques tribus des Khazars. Son destin était Etelkoz, soit Terrain entre deux rivières. C'est la zone entre le fleuve Dniepr et les Carpates, en l'actuel Ukraine.
» 7 tribus et un pacte
D'ici là, Le peuple magyar était composé de 7 tribus et leurs 7 dirigeants correspondants. Se croit que toujours être en "Etelkoz« ces dirigeants ils ont fait un pacte de sang. Dans ce pacte les 7 tribus étaient reconnues égales et de sous le commandement d'Álmos (chef d'une des tribus) et ses descendants.
A la fin du 9ème siècle, les Hongrois étaient guidé au bassin des Carpates par Almos. Selon la légende, une fois sur place, Almos s'est sacrifié lors d'une cérémonie religieuse pour que de là son peuple est sorti victorieux des batailles combattre
Après le sacrifice de son père, Arpad, fils d'Almos, a pris le contrôle et traversé les Carpates avec son armée. Le tableau suivant représente précisément l'arrivée des sept dirigeants des Magyars dans la plaine pannonienne susmentionnée en 896.
Ci-dessous vous voyez, créé dans Google Maps, une route à pied qui traverse les zones mentionnées de l'itinéraire. Il ne s'agit pas d'une représentation rigoureuse du chemin parcouru par les Hongrois et leurs prédécesseurs, son objectif étant purement indicatif.
La disparition de la Moravie et la naissance de la Hongrie
Dès lors, les Hongrois furent un véritable cauchemar pour de nombreux États médiévaux. Quant à Grande Moravie, fut vaincue lors de la première décennie du 10ème siècle. Le territoire slovaque fut parmi les premiers à être absorbé par l'embryon de ce nouvel empire.
Pendant le reste du siècle, les hongrois ils se sont consacrés à élargissez votre zone d'influence dans tous les sens. En l'an 942 ils sont arrivés Même ce qui était Al Andalous, où ils assiègent diverses villes comme Lérida. Cette fois-là, la chance n'était pas de leur côté et ils durent retourner en Pannonie.
Vers l'an 960, De l’autre côté, ils atteignirent Constantinople (aujourd'hui Istanbul).
» La christianisation des Hongrois
Comme le montre le pacte de sang entre les 7 tribus, les dirigeants hongrois étaient les descendants d'Álmos. Son arrière-petit-fils, Prince Géza, considéré ce serait bénéfique appartenir à la Europe occidentale et, ainsi, Christian. Ça devait être si clair en 973, l'année du début de son mandat, signé la paix avec le Sacro (et chrétien) Empire romain allemand.
Confirmant son christianisme, Géza se fait baptiser et épouse la fille du prince de la tribu hongroise de Transylvanie, qui avait déjà adopté le christianisme orthodoxe vers l'an 950. Son fils Vajk aussi Il a été baptisé, en adoptant le nom Christian de Estéban. Étienne Ier, éduqué sous le manteau chrétien, était le successeur celui de son père comme un grand prince des Hongrois en 997.
En décembre de l'an 1000, a été couronné d'une couronne envoyée par le pape Sylvestre II et est devenu le premier roi de Hongrie. Immédiatement déjà la base de l'épée, unifié le bassin des Carpates. Durant son règne, a pris soin de la transformation de la Hongrie dans un État chrétien, et fonda d'innombrables églises, basiliques et monastères.
Étienne Ier mort en 1038 et il fut canonisé en 1083 par le pape Grégoire VII. Saint Étienne, le 20 août est devenu le jour de la constitution de l'État hongrois.
Histoire de la Slovaquie dans le cadre de la Hongrie
Les Hongrois ils ont gardé sa domination sur la terre slovaque jusqu'à les années 1920, après la Première Guerre mondiale, devenant une partie cruciale de l’histoire de la Slovaquie.
» L'invasion interrompue des Mongols
Un des chapitres notable de la période de la souveraineté hongroise était le Invasion mongole de la Hongrie en 1241. On dit que plus de 501 TP3T des colonies hongroises ont été détruites, car très peu ont été fortifiées. Ce qui est curieux, en revanche, c'est que Les troupes mongoles ont commencé à se retirer en mars de l'année suivante. Il n’y a pas d’explication définitive sur les raisons, mais il existe différentes hypothèses.
L'un d'eux l'attribue à la mort du Grand Khan Ögedei en décembre 1241. Vraisemblablement, les princes durent se retirer pour assister à l'élection du nouveau Grand Khan, et les armées le firent avec eux.
Une autre possibilité est que les troupes mongoles soient retournées sur leur territoire pour le protéger des rébellions menées par les Coumans.
La possibilité de sortir dehors est même envisagée car l'hiver 1242 fut très froid et humide. Cela pourrait transformer la plaine en marécage, laissant les chevaux sans nourriture. C’est peut-être pour cette raison qu’ils ont dû retourner en Mongolie.
» L'occupation turque
une autre turbulence qui a traversé la Hongrie était le invasion ottomane ou turc. Ceux-ci sont venus contrôler des territoires sur 3 continents ; Europe, Asie et Afrique.
Quant à la Hongrie, Ils prirent Bouddha en 1541 guidé par le sultan Soliman (Suleiman) le Magnifique. Ensuite la capitale a déménagé, ni plus ni moins, que jusqu'à aujourd'hui Bratislava. L'Assemblée nationale ne reviendra à Budapest qu'en 1848. La prolongation maximale de l'Empire ottoman arrivé vers 1683.
Cette année-là, le déclin commença de l'Empire ottoman après une défaite lors de la tentative de siège de Vienne.
Après avoir repoussé les Ottomans à Vienne, l'armée dirigée par Léopold Ier de Habsbourg contre-attaqué et il a été les chercher vers le territoire hongrois occupé. Pendant tout Au cours de l'été 1686, les chrétiens assiégèrent Buda. et finalement ils ont gagné dans la connu La libération de Bouddha.
» Le règne des Habsbourg en Hongrie et son influence sur l'histoire de la Slovaquie
L'empereur Léopold Ier Il ne se contenta pas de chasser les Ottomans, mais profiter de l'occasion pour rester et soumettre les Hongrois. Les Habsbourg resteront en Hongrie pendant de nombreuses générations. L'un des Habsbourg ayant un poids significatif dans l'histoire de la Slovaquie est en fait un Habsbourg. Marie-Thérèse, petite-fille de Léopold Ier, s'est avérée être la fille d'un roi sans enfant, Charles VI. Cela a développé le Sanction pragmatique, stipulant que sa fille pourrait lui succéder sur le trône.
Maria Teresa Elle commença son règne en 1740. Elle est connue pour avoir promu multitude de réformes, tant au niveau éducatif, religieux, militaire, judiciaire et économique. Il s'agit notamment de l'égalité de tous les citoyens devant les tribunaux. Il a également rendu la fréquentation scolaire obligatoire..
Son fils Joseph II poursuit les réformes, notamment l'abolition du servage. Il a également transféré une grande partie du siège hongrois de la Slovaquie à Budapest.
» La Renaissance slovaque
Entre le XVIIIe et le XIXe siècle Un sentiment d'appartenance s'est installé au sein de la nation slovaque, ce qui revêt une grande importance pour l'histoire de la Slovaquie. La langue étant l'une des principales caractéristiques d'une nation, des propositions pour la normalisation du slovaque ont commencé à apparaître. L'Église catholique était favorable à la codification du slovaque, tandis que les protestants préféraient l'unifier avec le tchèque.
Jozef Ignace Bajza, prêtre catholique, a créé la première standardisation de la langue slovaque. En 1783, il publie le premier roman en slovaque., René mládenca prihody to skúsenosti (René, événements et expériences d'un jeune homme).
Un autre prêtre, Anton Bernolák, proposa la codification du slovaque en 1787.
Déjà en 1843 Ľudovít Štúr, le plus grand représentant de la Renaissance slovaque du XIXe siècle, a présenté sa proposition pour une langue littéraire slovaque. Celui-ci était basé sur le dialecte central, qui était l'un des plus courants.
Ensemble Avec le nationalisme, la volonté de s'affranchir des Hongrois grandit. Pendant la durée de l'Empire austro-hongrois, de 1867 à 1918, les Slovaques furent « punis » pour cela. Les Hongrois les réprimèrent et les poussèrent dans des territoires infertiles.
Si vous êtes mordu par le virus et souhaitez commencer à parler slovaque, ne manquez pas notre section pour apprendre le slovaque de base.
Table rase : Première Guerre mondiale et Première République
Première Guerre mondiale (1914-1918) à condition que la nation tchécoslovaque rien de plus et rien de moins que un pays propre, la Première République tchécoslovaque. C'était la première fois dans l'histoire de la Slovaquie qu'elle possédait son propre pays, bien que partagé avec ses voisins.
» Les puissances centrales commencent l'invasion
Le déclencheur de la Première Guerre mondiale fut l’assassinat de l’héritier de la couronne austro-hongroise par un nationaliste serbe. Cette attaque a eu lieu à Sarajevo, le 28 juin 1914. Cet événement a donné à l'Empire austro-hongrois une raison pour commencer l'invasion de la Serbie.
De leur côté, les Allemands entament l'invasion de la Belgique et du Luxembourg, dans leur défilé vers la France. Les empires allemand et austro-hongrois, avec l'empire ottoman et la Bulgarie, constitueraient le Pouvoirs centraux.
» La Triple Entente et la Traité de Saint-Germain-en-Laye
L'autre côté, la Triple Entente, était initialement constitué par la Grande-Bretagne, la France et de l'empire russe. Les États-Unis et l'Empire du Japon, entre autres, nous ont rejoint plus tard.
La guerre s'est terminée par la défaite des Pouvoirs centraux. Concernant l'Empire austro-hongrois, ses conditions ont été établies dans le Traité de Saint-Germain-en-Laye, en septembre 1919. Ledit empire a été démantelé, donnant naissance officiellement en Autriche, en Hongrie, au Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (Yougoslavie) et oui, en Tchécoslovaquie.
Image originale "Auflösung Österreich-Ungarns", de Alpha Centauri, Traduit par Rowanwindwhistler dans «Désintégration de l'Autriche-Hongrie" et sous licence CC BY-SA 3.0
De leur côté, les Tchécoslovaques avaient déjà proclamé leur indépendance le 28 octobre 1918, mais le traité la finalisait. Le président élu le 14 novembre était Tomáš Masaryk.
Tchécoslovaquie représenté la solution sur papier. D’un autre côté, cela a mis en lumière le problème de l’unification de deux nations en un seul État. La diversité ethnique et ses différences religieuses, culturelles et sociales ont marqué le pays et l'histoire de la Slovaquie depuis sa formation. Les minorités allemande et hongroise restées sur le territoire n’ont pas non plus contribué à maintenir l’unité identitaire de la nation. On peut quand même dire que C'était un pays doté d'une grande stabilité politique et devenu pratiquement la république la plus démocratique et la plus prospère d'Europe centrale.
Curiosité pour le film 1917
Avez-vous remarqué comment ils cuisinaient au début du film 1917, qui se déroule pendant la Première Guerre mondiale ?
Ils cuisinaient dans un poêle à bois qui en Slovaquie s'appelle Kotlina, et ce que vous pouvez obtenir dans notre boutique, si vous êtes passionné d'histoire et souhaitez cuisiner au wok, au chaudron, à la paella, au grill... en plein air lors de vos fêtes ou en toute occasion comme on le faisait au début du siècle dernier.
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L'un de chaux et l'autre de sable : la Tchécoslovaquie vendue à Hitler
La Première Guerre mondiale avait donné aux Tchèques et aux Slovaques une nation pour la première fois dans l'histoire de la Slovaquie actuelle et de son voisin. Peu de temps après, les conséquences l'enlèveraient à lui.
» L’Allemagne sort le torse et l’Europe se relâche
Tout a commencé avec l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933. Une fois de plus, les autres pays européens ont dû faire face à une Allemagne provocatrice. D’un autre côté, la dernière chose qu’ils voulaient, c’était provoquer le Troisième Reich et déclencher un nouveau conflit à grande échelle. Pour éviter les tensions, les principaux dirigeants européens ont adopté une attitude tolérante envers Hitler. Cette attitude prudente lui a valu le nom Politique d'apaisement. L'un de ses plus grands représentants était Arthur Neville Chamberlain, Premier ministre du Royaume-Uni.
Certaines des violations des accords internationaux autorisées à l'Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale étaient :
- Militarisation de la Rhénanie
- Intervention dans la guerre civile espagnole
- Annexion de l'Autriche à l'Allemagne
«Image 183-H12751", de Archives fédérales et sous licence CC BY-SA 3.0.
» Les Accords de Munich
Concernant la Tchécoslovaquie, reçu le premier signe que quelque chose n'allait pas 30 septembre 1938. Cette nuit ont été approuvés Accords de Munich, afin de mettre fin à la crise du Sudètes, la minorité germanique qui vivait dans certaines régions de la Tchéquie actuelle. Cet accord entre le Royaume-Uni, la France, l'Italie et l'Allemagne a permis à l'Allemagne de rester assez avec les territoires du Sudètes.
Le pire pour la Tchécoslovaquie fut de se rendre compte qu’elle ne pouvait pas compter sur le soutien de ses alliés., qui semblait céder à toute demande du Reich. Et les choses ne s'arrêtent pas là. Avant la fin de l’année, avec une tactique similaire, la Hongrie s’est approprié un tiers du territoire slovaque.
La dernière demande de l'Allemagne était que le président de la Tchécoslovaquie, Edvard Beneš, a démissionné et a disparu. Beneš ne pouvait pas refuser et il s'est exilé au Royaume-Uni, mais il n’a pas jeté l’éponge. Loin de là, il forme un gouvernement en exil, comme nous le verrons plus loin.
Clarification sur le système politique de la Tchécoslovaquie : Le Président avait les fonctions de Chef de l'Etat et le gouvernement est composé de ministres, dirigés par le Premier Ministre. Ce système est toujours en vigueur en Tchéquie et en Slovaquie.
Jozef Tiso et la Deuxième République dans l'histoire de la Slovaquie
» Joseph Tiso
Ce personnage de l'histoire de la Slovaquie, né en 1887, est considéré comme l'une de ses figures les plus controversées. Il a réussi à former le premier État slovaque, mais en échange il a dû s'allier à l'Allemagne nazie..
Il a étudié au séminaire de Vienne, sous l'influence de Homme politique et professeur autrichien Karl Lueger, connu pour son antisémitisme. Pendant la Première Guerre mondiale, c'était aumônier militaire. Après la guerre, il est nommé professeur à Nitra et rejoint un parti politique chrétien-socialiste. En 1919 Il rejoint le Parti populaire, fondé par l'abbé Andrej Hlinka.. Au sein de ce parti promu le nationalisme slovaque, et s'est rendu aux États-Unis et en Italie pour soutenir les émigrants slovaques.
Il devint député et ministre jusqu'à ce que, après la mort de Hlinka, Il a ensuite dirigé le Parti populaire.
» La Deuxième République slovaque
Le 5 novembre du même 1938, Les partis politiques slovaques ont formé un gouvernement autonome dirigé par Jozef Tiso lui-même. 3 jours plus tard, les Ruthènes firent de même. La Tchéquie, la Slovaquie et la Ruthénie, chacune dotée de son propre gouvernement autonome, constituaient ce qu'on appelle Deuxième République.
La Seconde Guerre mondiale et ses effets sur l'histoire de la Slovaquie
La Tchécoslovaquie était d'une importance vitale dans les plans d'Hitler, la Seconde Guerre mondiale a donc marqué de manière très significative l'histoire de la Slovaquie. C'était un pays riche, avec une main d'œuvre et une industrie qualifiées et, ce qui n'est pas moins important, c'était une porte pour sa future conquête à l'est. La première partie de sa stratégie à cet égard consistait à le démembrer. Il a profité du nationalisme slovaque croissant et a tenté de faire passer cette affaire pour le résultat de conflits internes au pays.
En mars 1939, Hitler a appelé Tiso et lui a annoncé qu'il devait déclarer l'indépendance de la Slovaquie.. S’il le faisait, la Slovaquie serait protégée par le Troisième Reich. Dans le cas contraire, elle serait livrée au sort des conflits sur son territoire entre la Pologne au nord et la Hongrie au sud. Le 14 mars, le Parlement Le Slovaque a dû accepter les demandes d'Hitler et donc a formé le premier État slovaque, avec Tiso comme Premier ministre.
Le 15 mars, Hitler contraint la République tchèque à restituer l’ensemble de ses territoire, qui devint le protectorat de la Bohême et de la Moravie. Le gouvernement tchèque ne s’y est pas opposé parce qu’il savait qu’il ne pourrait pas résister. Le président Emil Hácha aurait eu une crise cardiaque lors de ses conversations avec Hitler.
La même année, début de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Durant cette période, plus que la guerre elle-même, la Tchéquie et la Slovaquie ont souffert de l'occupation nazie, une tache sur l'histoire de la Slovaquie et de la Tchéquie.
En ce qui concerne le gouvernement, Le personnage possédant un réel pouvoir sur le territoire de la Tchécoslovaquie était le Protecteur du Reich ou Protecteur du Reich. De surveillance contre les opposants au nazisme était chargé de Gestapo.
» Reinhard Heydrich, le boucher de Prague
Du côté nazi, l’une des figures marquantes de l’époque était Reinhard Heydrich. En septembre 1941 a été chargé de la Tchécoslovaquie, comme Protecteur du Reich. Hitler lui-même l'a appelé l'homme au coeur de fer et de Il est connu comme l’un des hauts responsables nazis les plus sanglants de tous les temps.. Une fois aux commandes, Heydrich s'est concentré sur l'élimination de l'opposition tchèque.
Dans ce cas, la mission de Heydrich a été terminé d'une manière qui n'était pas prévue au moment Il fut mortellement blessé à Prague le 27 mai 1942.. L'auteur était un commando tchécoslovaque formé par les Britanniques.
Les nazis Ils ne pouvaient pas laisser impunité une telle attaque contre le régime et Ils se vengent en détruisant complètement les villes de Lídice et Ležáky..
À Lídice, tous les hommes de plus de 16 ans, soit 173 au total, ont été exécutés. Près de 200 femmes et 105 enfants ont été emmenés dans des camps de concentration. Les femmes ont été mises au service du régime. Les enfants furent examinés pour voir combien pouvaient être reconvertis en germanique. Seuls 17 des 105 ont été sauvés et proposés à l’adoption. Les 82 autres ont été emmenés à la chambre à gaz et enterrés dans une fosse commune.
«Image 146-1969-054-16«, de Archives fédérales et sous licence CC BY-SA 3.0.
Ležáky subit pratiquement le même sort que Lídice. Les 16 hommes et 17 femmes qui y vivaient ont été tués et sur les 13 enfants, 2 ont été sauvés.
» Beneš, le président en exil
Comme nous l’avons vu précédemment, le président Beneš a été contraint de quitter la Tchécoslovaquie. Déjà à Londres, il a dirigé la formation du gouvernement en exil et il s'est efforcé d'amener d'autres pays contre l'Allemagne nazie à le soutenir. Le premier à reconnaître ce gouvernement fut Le Royaume-Uni, en 1940. Déjà à la fin de 41 l'Union soviétique et les États-Unis aussi Ils l'ont accepté comme légitime.
A ce moment-là, un événement passé avait un poids décisif sur l'avenir de la Tchécoslovaquie. Le gouvernement de Beneš avait un souvenir très frais du Accords de Munich, au cours de laquelle leurs alliés, la France et le Royaume-Uni, ont vendu la Tchécoslovaquie sans sourciller. Cela les a amenés à décider de s’adresser à l’Union soviétique plutôt qu’à leurs alliés européens. Beneš, bien que non communiste, a signé un traité avec l'Union soviétique en 1943.
» L'insurrection de 44
Le soulèvement national slovaque a été un soulèvement des forces opposées au gouvernement Tiso, allié du Troisième Reich. Bien que cela soit pertinent dans l'histoire de la Slovaquie, Les Allemands ont réussi à l'abattre en deux mois. Malgré cela, les guérilleros ont continué à se battre jusqu’à l’arrivée de l’Armée rouge russe en 1945.
Les protagonistes de ce soulèvement étaient l’armée slovaque elle-même et les partisans, acteurs importants de l’histoire de la Slovaquie. Cela a eu lieu à Banská Bystrica, une zone montagneuse du centre du pays, avec l'intention de chasser Tiso du pouvoir et de créer une zone dominée par l'insurrection. Aussi Ils ont eu l'idée de faciliter l'accès de l'Armée rouge en Slovaquie.
Les Allemands ont déployé des unités à l’est et à l’ouest du pays, acculant les rebelles au centre. Cela a bloqué une éventuelle aide de l'Armée rouge et les Allemands ont mis fin au soulèvement en octobre.
La libération de la Tchécoslovaquie et la Troisième République
En 1945, la guerre prend fin et l’Armée rouge libère la Tchécoslovaquie. L'Allemagne étant vaincue, Beneš est revenu vers sa patrie comme président. Le gouvernement était principalement composé de 3 partis socialistes.
» La montée du KSČ
Le Parti communiste tchécoslovaque (Komunistická strana Československa ou KSČ), Il fut particulièrement plébiscité par la population tchécoslovaque., qui se souvient encore de la façon dont ils avaient été vendus par les puissances européennes à l'Allemagne nazie.
Les élections de 1946 Ils étaient également pertinents dans l'histoire de la Slovaquie. Le résultat a été assez inégal entre la Tchéquie et la Slovaquie. En République tchèque, le KSČ a été le plus voté avec 40% des voix. En Slovaquie, en revanche, le Parti démocrate (anticommuniste) a obtenu 62% des suffrages. Dans l'ensemble, le KSČ a obtenu le 38%.
Beneš est resté président et le poste de Premier ministre a été occupé par le communiste Klement Gottwald.
À partir de 1947 et après une visite à Moscou, Gottwald a considérablement radicalisé sa position et celui de son parti, probablement suivre les conseils de Staline. A partir de ce moment, l'agressivité du KSČ s'est accrue jusqu'à En février 1948, le ministre de l'Intérieur, Václav Nosek, élimina de la police les fonctionnaires non communistes. Il en fit ainsi un instrument du parti.
En guise de réponse, 12 ministres non communistes ont démissionné. Ils espéraient que Beneš n’accepterait pas la démission et que les communistes finiraient par s’en sortir.
» Une grave erreur de calcul
Loin de là, les communistes, estimant que la continuité du communisme était en danger, Ils ont organisé un coup d'État. Le principal stratège était l'ambassadeur soviétique Valérien Zorine. La police s'est soulevée en faveur du communisme, l'armée était enfermée, des milices et des manifestations communistes ont été organisées. Dans le domaine politique, les ministres non communistes ont été remplacés par d'autres communistes. Afin d'éviter l'intervention soviétique, Beneš a accepté les conditions du KSČ et un gouvernement entièrement communiste a été formé. Le ministre des Affaires étrangères Jan Masaryk, le seul non-communiste restant, a été retrouvé mort quelques semaines plus tard, le 10 mars 1948.
Pour consolider le coup d'État, les communistes ont renvoyé et arrêté des milliers de personnes considérées comme non sympathisantes.
Tchécoslovaquie communiste
Le 9 juin 1948, le Constitution du 9 mai. Le pays a été déclaré « république populaire ».
Cette constitution n'était pas 100% communiste, mais elle a suffi à Beneš, la personnalité politique qui a accompagné et soutenu la nation dans l'une de ses périodes les plus difficiles, à prendre sa retraite. En septembre de la même année, ce personnage important de l’histoire de la Slovaquie décède.
Déjà en 1960 La nouvelle constitution a été officialisée, rapprochant la Tchécoslovaquie de l'Union soviétique. Le nom du pays a été changé en République socialiste tchécoslovaque, ou ČSSR. (Československá Socialistická République).
» Printemps de Prague
Il est connu comme Printemps de Prague à la révolution survenue entre janvier et août 1968. Elle était dirigée par Alexander Dubček, un autre grand personnage de l'histoire de la Slovaquie, qui a cherché à restituer certains droits à la population tchécoslovaque. Ces droits comprenaient la liberté d'expression et de mouvement. Ils ont appelé le programme politique Le socialisme avec un visage Humain.
Au début de l'année 1968, Antonín Novotný était à la fois président du pays et premier secrétaire du Parti communiste de Tchécoslovaquie (KSČ). Alexander Dubček, premier secrétaire du Parti communiste slovaque, l'a défié. Conscient du peu de soutien dont disposait Novotný, le Parti communiste de l'Union soviétique a soutenu Novotný. Dubicek, Quoi Il devient premier secrétaire du KSČ le 5 janvier 1968. En mars, Novotný a également démissionné de la présidence. Ludvík Svoboda le remplaça et soutint plus tard les réformes de Dubček.
» Goldstüker teste la liberté d'expression
Peu de temps après l'arrivée au pouvoir de Dubček, Eduard Goldstücker obtient le poste de président de l'Union des écrivains tchécoslovaques. En conséquence, il devient également directeur de l'hebdomadaire Literární noviny, qui traitait de questions culturelles et politiques.
À peine un mois après l’arrivée au pouvoir de Dubček, Goldstücker a mis à l’épreuve son intégrité. Le récent premier secrétaire a prêché la liberté d'expression et de la presse. Goldstücker est apparu à la télévision pour critiquer ouvertement la politique de Novotný. Dubček n'a pas riposté contre Goldstücker avec lequel il a réussi le test.
L'impunité de Goldstücker a considérablement accru la confiance de la population et des médias. Le magazine l'hebdomadaire que nous avons mentionné a changé le nom en Liste littéraire et le 29 février 1968 a publié la première édition non censurée.
» Le socialisme à visage humain
D'autres propositions du Le socialisme à visage humain Il s’agissait notamment de garantir à la population une vie plus complète. En matière de politique étrangère, il cherchait à maintenir les relations avec l’Union soviétique tout en se rapprochant des pays occidentaux. Il cherchait également à limiter le pouvoir de la police secrète (Státní bezpečnost ou StB en tchèque, Štátna bezpečnosť ou ŠtB en slovaque).
Bien qu'au début ils aient essayé de parler, Les membres du bloc communiste ont fini par condamner les réformes. La nuit du 20 au 21 août 1968, quelques mois après que Dubček ait obtenu le poste de premier secrétaire, Les forces soviétiques envahissent la République socialiste tchécoslovaque.
Photo de la collection «Squatteur 1968", de Pepik Hipik, sous licence CC BY-NC 2.0
» Manifestations contre les Soviétiques
Des manifestations contre l'invasion ont eu lieu tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Tchécoslovaquie. Dans le pays, par exemple, de nombreux panneaux ont été enlevés ou repeints, à l'exception de ceux indiquant le chemin du retour à Moscou. Les civils ont également donné de fausses directions aux troupes d'invasion et ont suivi les voitures de la police secrète qu'ils avaient identifiées.
L'action la plus scandaleuse a été réalisée par Jan Palach. C'était un étudiant qui s'est brûlé vif sur la place Venceslas à Prague. Après lui, Jan Zajíc et Evžen Plocek se sont suicidés de la même manière.
Dans d’autres pays, les représentants des mêmes partis communistes se sont également opposés à l’invasion et l’ont qualifiée d’impérialiste.
» La fin du printemps
En avril 1969, Dubček fut expulsé du Parti communiste. Pourtant, en raison de la pression internationale, il n’a pas été puni et a obtenu un poste d’officier forestier.
Le nouveau secrétaire général était Gustáv Husák, qui défait pratiquement tout ce que Dubček possédait et débarrassa le parti des réformistes. Le seul changement qui restait était la fédération du pays en deux Républiques sociales, la tchèque et la slovaque.
La révolution de velours
" Contexte
Dans l’Europe des années 80, le socialisme était en échec et certains dirigeants ont tenté de changer de cap pour éviter un effondrement total.
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev obtient le poste de secrétaire général du Comité central de Parti communiste de l'Union soviétique. Il est connu pour avoir mis en œuvre le perestroïka, une réforme économique profond du socialisme qui avait l'intention de le sauver de la décadence. L'idée était d'évoluer de l'économie planifiée de l'État à une économie régie par la loi de l’offre et de la demande.
À cette fin, les entreprises commenceraient à être privatisées et même les entreprises étrangères seraient autorisées à entrer. D’un autre côté, le système politique a commencé à s’ouvrir à la démocratie.
En 1987, Gorbatchev exprimait que sa politique libérale était en grande partie un héritage du «le socialisme à visage humain» de Dubcek. La même année, à Prague, Gorbatchev exhorte le KSČ à suivre les réformes libérales qu'il met lui-même en œuvre en URSS. Les communistes tchécoslovaques l’ont ignoré et ont maintenu leur politique fiscale.
Au contraire, de nombreuses nations communistes commençaient à suivre les traces de l’Union soviétique.
Une autre preuve du déclin du socialisme fut la démolition du mur de Berlin le 9 novembre 1989.
» Les manifestations
Compte tenu de tous ces événements, La population tchécoslovaque a rassemblé son courage et a commencé à protester contre le régime. La première a eu lieu à Bratislava. Un groupe d'étudiants a organisé des manifestations sans demander l'autorisation à la police, les manifestants ont donc été dispersés de force. Cette première manifestation marqua le début d'une chaîne de protestations à Bratislava, Prague et dans d'autres grandes villes.
Au sein du parti communiste, les tensions se sont également accrues entre conservateurs et réformistes.
Les manifestations se sont poursuivies jour après jour jusqu'à ce que le 23 novembre la télévision de Bratislava transmis en direct entretiens avec des dirigeants révolutionnaires, saut à la corde donc la censure du régime.
Le 25 novembre, les manifestations atteignent leur apogée avec quelque 400 000 participants à Prague et 100 000 à Bratislava.
Les manifestations ont été caractérisées par le cliquetis des clés des participants. On ne sait pas comment cette pratique a été établie, mais lors des manifestations, la coutume du tintement des clés a été établie. Ce geste a donné un message clair aux commandants communistes : Il était temps d'ouvrir les portes au changement et, en passant, partir à la retraite pour le même.
«Havla 1989«, par MD et sous licence CC BY-SA 3.0
Le 27, une grève générale est organisée au cours de laquelle pratiquement tout le pays a été paralysé pendant 2 heures. Cela démontrait l'unité et la détermination de la population contre le communisme. Le jour même certains commandants du KSČ ont demandé un soutien militaire en Union Soviétique mais Gorbatchev IL gardé dans sa position non-violente.
» La chute du régime communiste
Voyant qu'il était impossible de réprimer la population, le 29 Le Parti communiste tchécoslovaque a modifié la Constitution autorisant la participation d'autres partis aux élections. gouvernement, une étape cruciale dans l’histoire de la Slovaquie.
Avant la fin de l'année, Alexander Dubček réapparut, acclamé dans le pays. Même si les masses connaissaient mieux Dubček, le parti Forum civique (Forum Občanské) a présenté comme candidat Václav Havel, de 15 ans son cadet. Il prend ses fonctions le 29 décembre 1989.
Dubček, pour sa part, avait été élu président de l'Assemblée fédérale la veille.
En juin 1990, des élections démocratiques ont eu lieu et le Forum civique en Tchéquie et les partis Public contre la violence ont gagné (Verejnosť proti násiliu) en Slovaquie. Le premier président élu de la Tchécoslovaquie après l'ère communiste fut Václav Havel.
«Havel à Dubček, Laterna Magica 24 listpad 1989» de Jaroslav Kučera, sous licence CC BY-SA 3.0
Le divorce de velours
Vers 1992 L'une des questions politiques actuelles était la relation entre la Tchéquie et la Slovaquie. Les partis élus étaient favorables au fédéralisme, voire au séparatisme. Finalement, le Parlement slovaque a déclaré son orientation vers l'indépendance le 17 juillet. Le gouvernement de la Tchécoslovaquie Il a décidéAprès une semaine, opter pour la dissolution de l’État. C’est ici, après tant de temps et d’aventures, que commence l’histoire de la Slovaquie en tant que telle.
Le 25 novembre a été publiée la loi constitutionnelle qui représente la fin de la Tchécoslovaquie, annonçant que sa dissolution aurait lieu le 31 décembre 1992.
Cette dissolution était connue dans certains endroits sous le nom de Divorce de velours en référence à la Révolution de velours. Ces deux changements ont constitué des changements très importants dans le paysage politique de la Tchéquie et de la Slovaquie, et tous deux ont été réalisés par des moyens pacifiques et sans recours à la violence.
Fin de l'histoire de la Slovaquie
Slovaquie, tel que nous le connaissons aujourd'hui, né le 1er janvier 1993. Vladimír Mečiar fut le premier président (ou chef de l'État).
Slovaquie Il a conservé son drapeau d'origine, mais a ajouté les armoiries pour éviter qu'il ne soit confondu avec d'autres drapeaux similaires comme celui de la Russie ou de la Slovénie. Ce bouclier incorpore les montagnes Tatra, Fatra et Mátra et la croix chrétienne de Cyrille et Méthode.
Le 2004 était également important pour l'histoire plus récente de la Slovaquie, lorsque a été admis, comme la Tchéquie, dans l'Union européenne.
Cette image a été extraite du fichier «Carte du relief général de la Slovaquie.svg", pour Icône et sous licence CC BY-SA 4.0
Les principales sources d'information utilisées pour l'élaboration de cette section, bien que non les seules, ont été les suivantes :
Slovaque.eu, un portail multilingue pour apprendre le slovaque
Cronicashungaras.blogspot.com, qui est principalement basé sur le livre «Histoire de la Slovaquie» par Dušan Kovac
Wikipédia, pour compléter et corroborer certaines données que j'ai jugé intéressant d'ajouter
Si vous avez apprécié l'histoire complète de la Slovaquie, ne manquez pas la section Folklore et coutumes.
